Into lots of novels, authors give themselves over to photo descriptions, which were only created into their mind. This was the brief for an exhibition organized by Havas Paris. I chose this one: Jean-Patrick Manchette, « Nada » (1972) « Buenaventura Diaz, "certainement le plus dangereux anarchiste de longue date, sans moyens d’existence connus", avait réussi à s’échapper et était activement recherché. La télévision diffusa sa photographie, il avait une gueule maigre de pâle voyou aux cheveux longs, aux yeux qui faisaient peur, et l’on frémit dans les chaumières. » (Nada, Paris, NRF – Gallimard, « Série noire », 1972, p. 154)