Je viens de réaliser, à total contre-pied esthétique de ma production habituelle sur le Mont Saint-Michel basée sur la lumière, la couleur, une série nommée « Chronique du Mont Saint-Michel au temps du confinement ». Seul pendant des semaines dans un Mont déserté, j'ai noté en sépia, en noir et blanc ces journées mortes que nous venons de vivre. Du pont passerelle, la porte de l'Avancée à la flèche de l'abbaye je suis passé dans les moindres recoins et j'ai réalisé des images très personnelles inenvisageables habituellement. Au panoramique, au fisheye, dans des cadrages travaillés